Tu ne m’as
pas demandé de t’aimer mais amoureuse je suis quand même tombée. J’aurais dû en
choisir un autre; j’aurais pu avoir le béguin à la suite d’une autre rencontre.
Mais il a fallu que ce soit toi. Petite, j’avais du mal à me faire des amis
alors un amoureux, jamais je n’aurais espéré. Tu es venu quand je ne t’attendais
pas, et m’a presque tout donné quand je me contentais de peu. Tu ne voulais pas
que je tombe amoureuse mais tu m’as quand même séduite.
Tu
aurais dû me laisser me noyer dans les larmes, à chaque fois que la tristesse
me tenait compagnie. Tu n’aurais pas dû me soulager de mes peines, tu n’aurais
pas dû me faire sourire. Enfin ce n’était pas bien grave que tu me délivres
mais tu as juste oublié un truc…me prévenir que c’était éphémère. Tu aurais pu
me laisser, m’abandonner comme bien d’autres l’ont fait mais toi tu es resté. Alors
je me suis finalement dit que tu étais le bon. J’étais accro.
Face aux
sourires moqueurs, j’avais notre amour comme bouclier. Dans tes mots je me
perdais, ton intelligence me fascinait. Ton esprit était sublimation, avec toi
je me sentais autre. Grâce à toi, j’ai découvert que je pouvais jouer plusieurs
personnages. De la vierge effarouchée, à la presque catin qui s’assume. Avec
toi je n’avais plus besoin de faire semblant. Parce qu’avec toi, toutes mes personnalités
se réunissaient.
Le temps passe et jamais ne s’arrête. Tes irrégularités
au fil du temps ont commencé à montrer du nez. Je devais désormais attendre
plus de trois mois avant que tu ne daignes me faire grâce de ta présence. Plus
le temps passait, plus tu te faisais rare. Tu m’avais habituée à une visite
chaque mois alors bien sûr, il y a finalement eu des infidélités. Tu ne m’en as
pas voulu et jamais je n’ai su pourquoi.
Peut-être
était-ce parce que de cette relation tu ne savais rien. Peut-être étais-je la
seule à être amoureuse. Bien sûr d’autres te tournaient autour mais pour moi tu
ne les voyais pas. L’amour rend aveugle, tu n’avais de cesse de le répéter,
mais pour moi, j’étais immunisée. Aujourd’hui après avoir lu ces mots parlant de
toi, j’ai compris que tu te préparais à partir sans me dire au revoir. C’est
dans la nécrologie que j’ai appris que mon écrivain préféré ne me ferait plus rêver.
Ps: Personne n'est décédé, c'était juste l'inspiration d'un moment.
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