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lundi 13 juillet 2015

Masséni Barry Ben Halima: Une musulmane sous les tropiques!


Assise près d’un stand de vente de livres, j’attendais ma monnaie lorsque j’ai intercepté la conversation de deux hommes - qui ne parlaient pas à voix basse - à quelques pas de là. L’un de ces messieurs se plaignait du fait que les élèves et étudiants ivoiriens ne visitent pas la Bibliothèque Nationale, pis certains lui avaient dit ne pas savoir ce qu’on y faisait. Mon cas n’était pas aussi fâcheux mais je mettais les pieds pour la première fois dans cet établissement le samedi 11 juillet 2015. Pourquoi n’y suis-je pas allée plutôt ? Peut-être parce que j’avais suffisamment de livres à la maison et que je ne voyais pas l’intérêt de quitter Yopougon pour le Plateau rien que pour la Bibliothèque. Ou encore parce qu’aucune initiative n’a été mise en place pour promouvoir le bien être de la lecture dans nos écoles et quartiers et encore moins l’importance de fréquenter une bibliothèque. Je pencherai pour la deuxième raison pour justifier le désintéressement de bon nombre de jeunes et adultes vis-à-vis de notre Bibliothèque Nationale.  


Je n’ai malheureusement pas eu le temps de visiter l’établissement mais je me suis promis d’y retourner avant la fin des vacances. L’évènement qui m’a conduite en ces lieux réunissait plusieurs de mes sujets favoris : l’islam, le livre, la femme. Un livre et son auteure étaient à l’honneur. Et moi j’étais au comble du bonheur. En effet, grande fut ma surprise de voir que l’hôtesse du jour, n’était autre qu’une dame que j’admire beaucoup pour son engagement dans la cause de l’islam et le leadership féminin en Côte d’Ivoire en la personne de Kane Aminata Koné. Cependant ce n’était pas elle à l’honneur mais plutôt Masséni Barry Ben Halima, auteure de Musulmanes sous les tropiques. J’ai d’abord cru que le livre venait d’être publié avant d’apprendre que la première sortie avait eu lieu en 2011.

Kane Aminata Koné
Après la doua d’ouverture, a suivi une série d’allocutions toutes aussi élogieuses les unes que les autres à l’encontre de la première œuvre de Ben Halima. D’après les résumés faits par l’imam El Hadj Soumahoro Moustapha (représentant du président du COSIM), par la présidente de l’université Felix Houphouët Boigny de Cocody Professeur Bakayoko-Ly Ramata (marraine de la cérémonie) et par le maitre de la parole Diabaté Fousséni (écrivain et chroniqueur à radio Al Bayane), Musulmanes sous les tropiques est un recueil de nouvelles écrites simplement sans être simplistes, ayant pour but de fournir des modèles féminins –des temps modernes– aux jeunes filles musulmanes. À travers l’histoire de Madame Farida, Aicha la bombe et des deux amies Ana et Noura, il s’agissait selon l’écrivaine de s’adresser aux jeunes filles qui sont aujourd’hui en manque de repères. Cependant, Ben Halima invite également les parents à prendre leurs responsabilités dans l’éducation de leur progéniture et à accompagner leurs filles lorsqu’elles choisissent de marcher sincèrement sur le chemin de la religion.

Pr Bakayoko-Ly Ramata
Par le biais de Musulmanes sous les tropiques, Masséni Barry Ben Halima veut tordre le cou aux clichés sur les femmes africaines que l’on croit bien uniquement pour rester à la maison, dans la cuisine, et sur les femmes musulmanes que certains qualifient péjorativement de soumises. Ce livre nous présente une autre facette de la femme qui est celle d’une personne éduquée, ambitieuse et leader. Sans aller en profondeur, Ben Halima dénonce les différents maux qui gangrènent l’école ivoirienne comme la corruption et la tricherie. Enfin, l’écrivaine veut avec ce livre, parler de ce bel islam qui est le nôtre et non celui prôné par les medias. À travers l’histoire particulière de Ana et Noura dont l’une semblant plus instruite et pratiquante de l’islam regarde les « moins pratiquantes de haut et les traite de mécréantes, l’auteure nous invite tous à la tolérance et à l’abstention de jugement dans nos communautés car le présent de l’autre pourrait être ton futur…
Masséni Barry Ben Halima
En attendant de me faire ma propre idée après lecture, voilà un peu à quoi l’on devrait s’attendre en parcourant les pages de ce livre. En conclusion comme l’a si bien dit Diabaté Fousséni, à chacun sa musulmane sous les tropiques ! 

samedi 28 février 2015

Ma Leçon du Vendredi 27/02/2015

Illustration par Sarai d'Hologne


Le jeudi dernier je plaisantais avec une amie et je lui ai dit que j’avais hâte qu’elle fasse son enfant. Elle a répondu : « je vais faire enfant et puis demain il va prendre sa large bouche pour me désobéir ? » On en a rigolé puis changé de sujet.

Étrangement le vendredi suivant, le sermon de l’imam a porté sur le devoir des enfants envers leurs parents. J’avoue que l’enseignement m’a fait l’effet d’une gifle. Ce n’était pas des choses que j’apprenais pour la première fois mais c’était surtout que je me rendais compte à quel point j’ai du chemin à faire dans l’application de ma religion.

C’est connu que c’est plus facile de condamner les actes des autres plutôt que de voir ses propres erreurs. Aussi, je suis souvent outrée de voir des jeunes mais surtout des Africains tweeter « mon papa m’agace, ma maman m’énerve… » Les valeurs africaines exigent le respect envers les ainés alors que dire du respect envers nos parents. Malheureusement nos valeurs sont aujourd’hui délaissées au profit de ce que nous voyons dans les nombreuses téléréalités occidentales. Moi aussi comme beaucoup, je me plains souvent de mes parents. Alors imaginez comment je me suis sentie ce vendredi lorsque l’imam disait que nous n’avons pas le droit d’élever la voix sur nos parents. Nous ne devons même pas marmonner dans notre barbe en signe de désapprobation de ce que nous disent nos géniteurs. Bien sûr nous le savons tous, mais combien d’entre nous le mette en pratique ? 

Chaque fois que je demande quelque chose à mon père ou que je le taquine il me dit « Quand je serai vieux et que je viendrai te rendre visite, c’est pour dire le vieux croûton là est arrivé ici encore. » À chaque fois je lui réponds que je ne pourrai jamais agir ainsi. Et pourtant nous manquons tellement de patience envers nos parents. D’ailleurs pendant le sermon, je me suis souvenue avec tristesse que j’étais irritée de devoir à plusieurs reprises expliquer à maman comment utiliser les fonctions de son nouveau téléphone. J’étais vraiment très loin de la gratitude envers les parents qu’Allah exige de ses serviteurs.

Il y a un nombre important de sourates et de hadiths dans lesquels nous sommes exhortés à être respectueux et bons envers nos parents et je me propose d’en partager quelques-uns tout en vous invitant à découvrir les autres.

« Et ton Seigneur a décrété : « N’adorez que lui ; et (marquez) de la bonté envers les  père et mère : si l’un d’eux ou tous les deux doivent atteindre la vieillesse auprès de toi, alors ne leur dis point : « Fi !» et ne les brusque pas, mais adresse-leur des paroles respectueuses. Et par miséricorde, abaisse pour eux l’aile de l’humilité, et dis : Ô mon Seigneur, fais leur à tous deux, miséricorde comme ils m’ont élevé tout petit. » »  (Coran. Sourate 17 – Le Voyage Nocturne, verset 23)

Combien d’histoires d’avortements et d’enfants abandonnés entendons-nous chaque jour ? Et pourtant nous avons la grâce d’avoir été chéris dans des foyers malgré les difficultés qui survenaient parfois. Il arrive que nos parents nous crient dessus, nous imposent certaines restrictions mais existe-t-il une personne qui souhaite notre bonheur autant que nos pères et mère ? La religion, le statut social, l’apparence…de nos parents ne doivent en aucun cas affecter notre comportement vis-à-vis d’eux.

« Nous avons commandé à l’homme [la bienfaisance envers] ses père et mère; sa mère l’a porté [subissant pour lui] peine sur peine : son sevrage a lieu a deux ans. « Sois reconnaissant envers Moi, ainsi qu’envers tes parents. Vers moi est la destination. Et si tous deux te forcent à M’associer ce dont tu n’as aucune connaissance, alors ne leur obéis pas ; mais reste avec eux ici-bas de façon convenable. Et suis le sentier de celui qui se tourne vers Moi. Vers Moi ensuite est votre retour, et alors je vous informerai de ce que vous faisiez ».  (Coran, Sourate 31- Luqman, verset 14-15)

On entend souvent dire que le paradis se trouve sous les pieds de nos mamans. Cela a juste titre parce que le sacrifice consenti par ces dernières est incommensurable.

Un homme vint chez le messager d’Allah et lui dit : « Ô Messager d'Allah ! Quel est celui qui mérite le plus que je lui tienne compagnie ? ”.
Il dit: “ Ta mère ”.
Il dit: “ Et qui encore? ” -
Il dit: “ Ta mère ”.
Il répéta : “ Et qui encore? ”
Il dit: “ Ta mère ”.
Il répéta de nouveau: “Et qui encore?”,
Il dit: “ Ton père ”."

[Rapporté par Al Boukhari et Mouslim]

À la fin du sermon l’imam a fait cette recommandation : « Que vous ayez été irrespectueux ou non, si vous rentrez ce soir, embrasser votre mère et dites-lui que vous êtes désolés si vous lui avez fait un quelconque tort. » Car en effet, chaque fois que nous mettons nos parents en colère, nous mettons également Dieu en colère. 

Je vous laisse sur cette vidéo qui est une belle leçon pour les enfants que nous sommes.






lundi 16 juin 2014

MI KLOWO


Quand Pascal disait que « le cœur a ses raisons que la raison ne connait point » je me demande si cela incluait aussi la raison religieuse. En effet il n’est pas rare de voir des parents s’opposer au mariage de leurs enfants issus de religions différentes. En Côte d’Ivoire, – Je ne connais pas beaucoup de juifs ou de bouddhistes – c’est surtout entre les hommes chrétiens et les femmes musulmanes que le problème se pose. Aussi je vois plusieurs personnes s’indigner lorsque des musulmans refusent d’accorder la main de leur fille en mariage à une personne d’une autre confession religieuse. Je donne ici mon point de vue, peut-être pas ce qui est juste mais il n’en demeure pas moins mon avis.

En islam un homme musulman peut épouser une femme chrétienne ou juive mais l’inverse n’est pas autorisé. D’après ce que j’ai lu et compris, cela est dû au fait que l’homme est considéré comme le chef de famille. De ce fait, les enfants devraient suivre la religion de leur père. Pour moi qui suis une reconvertie, je sais combien cela peut affecter une famille (surtout un parent) lorsque son enfant fait un choix religieux différent du sien. Par ailleurs, certains croient que la femme sous l’influence de son mari serait tentée de changer de religion, ou de faire preuve de laxisme.

Je connais des foyers où l’homme chrétien et sa femme musulmane vivent ou paraissent vivre en harmonie. Certains couples mixtes sont plus heureux que des couples issus de la même religion. D’autres ne résistent pas aux intempéries, qu’elles soient dues à la religion ou pas. Quoi qu’il en soit, l’on ne saurait évaluer le succès d’un mariage en se basant sur la compatibilité religieuse. Toutefois, avant de crier au scandale lorsqu’un père ou une mère s’oppose à l’union de son enfant, il serait préférable de s’informer sur les raisons qui poussent le ou les parents à prendre une telle décision. L’éducation des enfants n’est pas la seule zone d’ombre dans les mariages interreligieux. Chaque couple est unique et les conjoints doivent faire différents compromis pour l’harmonie de leur ménage.  

Enfin, je suis sûre que bon nombre de personnes aimeraient partager leur vie avec une personne qui partage les mêmes convictions religieuses. Si l’on peut choisir de qui on tombe amoureux (évitons le débat) certaines questions ne se poseraient même pas. Pour moi il est préférable que les deux conjoints soient issus de la même religion ; toutefois il est inadmissible qu’une personne se convertisse uniquement dans l’optique du mariage. Il vaut mieux aimer le Créateur plus que la créature.

Récemment, un ami artiste chanteur a décidé de traiter le sujet du mariage interreligieux. Je vous propose de découvrir et d’apprécier N’Klowô de Onew. Une histoire d’union entre un chrétien et une musulmane. Un sujet toujours d’actualité. Si les raisons religieuses sont compréhensibles, nul n’a le droit de juger l’amour entre deux personnes car que l’on aime en dioula ou en baoulé, Mi klowô signifie la même chose que M’bifè.

                           

Dioula : Langue africaine. Au départ un terme utilisé pour désigner des commerçants ambulants en Afrique occidentale ; aujourd’hui on appelle dioula en Côte d’Ivoire toute personne appartenant au grand groupe des Mandés du nord. La majorité des dioulas est musulmane.

Baoulé : Langue africaine du peuple des Baoulés. C’est un peuple installé principalement au centre de la Côte d’Ivoire. Les Baoulés sont généralement chrétiens.

Mi klowô / M’bifè : Je t’aime en baoulé et en dioula. 

lundi 14 octobre 2013

UNE FETE, UN SACRIFICE


Aujourd’hui 15 octobre 2013 les musulmans du monde entier célèbrent l’Aid El Kebir (encore appelé Aid al-kabir, Aid kebir ou Aid al-Adha) qui signifie « la grande fête ». Chez nous en Afrique plus précisément en Côte d’Ivoire, la fête la plus importante de l’islam est appelée la Tabaski et certains la surnomment la fête du mouton parce que les familles ayant les moyens sacrifient un mouton qui sera partagé entre les membres de la famille, les voisins et les besogneux.
La Tabaski commémore la soumission d’Ibrahim (Abraham) (paix et benediction d'Allah soit sur lui) à Dieu lorsque celui-ci lui ordonna de sacrifier son fils unique. Pour ceux qui ignorent l’histoire, Abraham conçut son premier fils à un âge très avancé avec Agar la servante de son épouse Sarah. Ismaël comme il fut nommé fut demandé en sacrifice par Allah afin d’éprouver la fidélité de son serviteur Abraham. Abraham mettant de côté son amour pour son fils décida de se soumettre à l’ordre du très haut mais fut arrêté par celui-ci avant qu’il ne commette le sacrifice. En échangé il sacrifia un bélier qui se trouvait non loin de l’endroit du sacrifice.
Ibrahim est considéré par les musulmans comme le modèle du croyant mais aussi comme le premier musulman et messager de Dieu. Les musulmans célèbrent cette fête car le message du prophète Muhammad (pbs) retourne aux traditions d’Ibrahim.

Selon la Bible, Isaac le premier fils de Sarah fut celui demandé en sacrifice plutôt qu’Ismaël mais cela relève d’un autre débat. Retenons tout simplement que la fête de la Tabaski symbolise le sacrifice qu’un grand homme était prêt à faire au nom de son amour pour Allah et pendant que nous mangerons notre viande de mouton demandons-nous combien de fois nous rechignons à poser certains actes nécessitant des efforts et des concessions moindres pour prouver le nôtre.

Bonne fête de la Tabaski a tous les musulmans du monde entier ! 


*Pbs: paix et benediction d'Allah sur lui

lundi 8 juillet 2013

RAMADAN MUBARAK !



C’est officiel, le Ramadan a débuté aujourd’hui et j’espère que pour tous la journée s’est bien déroulée. Pour ceux qui l’ignorent, le Ramadan est l’un des cinq piliers de l’islam. Il s’agit d’un mois pendant lequel l’on s’abstient de manger et de boire (de l’aube au coucher de soleil) mais surtout un mois censé nous rapprocher de notre créateur.

Je vous propose quelques rappels que j’ai eu plaisir à lire sur twitter tout en y apportant de légers ajouts. Pour ce mois de Ramadan qui débute, les musulmans sont appelés à changer de comportement. On aimerait pouvoir être irréprochables tout le long de notre vie mais l’homme étant ce qu’il est, essayons au moins d’être en communion avec Allah pendant 30 jours.

1- Purifier son intention. Il est important de se rappeler constamment la raison du jeûne : on jeûne pour rechercher la satisfaction de Dieu.

2- Ne pas oublier de faire des duas pendant la journée et particulièrement avant de rompre son jeûne: Ramadan est le mois des invocations.

3- Apprendre à gérer son temps. Un des buts de la privation de nourriture est de libérer le temps que l’on passe à manger. Cependant il faut se demander ce que nous faisons de ce temps libre : surement la télé, les films, l’internet, la musique, les balades…pour faire passer le temps. A toi de voir si ton Ramadan ne se fait pas que dans les apparences car il s’agit en réalité de se détacher de certaines activités qui ne nous apporterons pas grand-chose dans notre quête de foi. Si ton jeûne ne te fait pas changer de comportement alors tu as raté le but fixé. Il faut donc se libérer de certaines dépendances.

4- Lire le Coran et l’étudier. N’oublie jamais que le mois de Ramadan est d’abord le mois de la descente du Noble Livre de l’islam. Il faut se rapprocher de ce livre si l’on veut se rapprocher d’Allah. Même si tu ne comprends pas l’arabe ou même si tu ne sais pas le lire, il faut écouter la lecture du Coran en arabe pour la beauté de sa récitation et lire le sens en français ou en arabe pour en comprendre l’interprétation.

5- Faire des veillées spirituelles. Le mois de Ramadan doit nous permettre d’adorer Allah...surtout la nuit.

6- Maîtriser sa colère et/ou sa paresse. Jeûner ne se limite pas à se priver de nourriture et de boissons mais tous nos sens doivent nous accompagner.

7- Tenir sa langue. Tout(e) musulman(e) doit faire attention à ce qui sort de sa bouche lorsqu’il/elle est en jeûne car il y a des choses qui ne sont pas bonnes à dire pendant le Ramadan.

8- Faire preuve de patience et d’effort pour les prières de Tarâwih. Elles sont une miséricorde, elles participent dans l’effort d’endurance.

9- Manger ce qu’il faut, ni trop beaucoup, ni trop peu. Malheureusement le Ramadan donne l’occasion à certaines familles d’organiser de véritables festins à la coupure, comme si l’on voulait se venger pour la nourriture dont on s’était privé pendant la journée. Sache qu’il est préférable de manger peu car récupérer tous les repas de la journée le soir n’est pas le but du Ramadan.

10- Penser aux plus démunis. Le mois de Ramadan au-delà des privations est aussi un mois de partage alors pensons à donner à ces personnes pour qui tous les jours sont des jours de jeûne forcé.

J’espère que ces rappels serviront à quelque chose. Ils ne sont certes pas faciles à appliquer mais avec le soutien d’Allah on arrivera In Shaa Allah à quelque chose. Je souhaite à tous un excellent Ramadan et que Dieu agrée nos prières et notre jeûne. Amine.