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lundi 15 février 2016

Me before you, Lire avant le film

J’ai joyeusement pleuré en lisant ce roman. Je ne l’ai pas encore mentionné, mais j’aime les livres et films qui me font chialer. J’ai découvert Me before You en voyant le trailer du film qui sortira en février. C’est connu qu’un livre est toujours meilleur que sa version cinématographique. Je me suis donc dit que si le trailer arrivait autant à m’émouvoir, le livre devait être magnifique. Je ne me suis pas trompée.


Me Before You (Avant toi) est une romance dramatique (ou un drame romantique). Jojo Moyes met en scène des personnages avec différents challenges physiques et émotionnels. Louisa Clark est issue d’une famille de classe moyenne. Elle vit avec ses parents, son grand père, sa sœur et son neveu, dans une petite ville de l’Angleterre. Elle mène une vie presque banale jusqu’à ce qu’elle perde son travail de serveuse dans un café de la ville. Elle a besoin de trouver rapidement un emploi parce que sa famille dépend énormément de son salaire. Après plusieurs recherches, elle décroche un contrat de 6 mois pour prendre soin de William Traynor, un beau jeune homme devenu tétraplégique deux ans plutôt. Avant son accident, William était un amoureux de la vie, des voyages, des aventures et un homme d’affaires redoutable. Paralysé et souffrant de douleurs quotidiennes, il n’a plus envie de vivre et se ferme à tout le monde. L’arrivée de Louisa, maladroite et sans grande ambition, apporte un rayon de soleil dans sa vie. Et alors qu’elle arrive enfin à se rapprocher de Will, Louisa apprend qu’il mettra fin à sa vie au terme des six mois de son contrat. Il avait déjà tenté de se suicider auparavant et sa mère craint qu’il essaie à nouveau. Louisa découvre donc que son travail consiste à éviter qu’il tente quoi que ce soit avant le jour prévu. Dans quelques mois, les Traynor conduiront leur fils à Dignitas, un institut suisse spécialisé en suicide assisté. Louisa rend sa démission et n’accepte de retourner travailler qu’à une seule condition. Elle obtient carte libre de la part de Madame Traynor pour organiser toutes sortes d’activités pour influencer la décision de William. Semaines après semaines, William et Louisa partagent quelque chose d’incroyable. Il l’aide à affronter ses peurs et souvenirs et l’encourage à élargir ses horizons. De son côté, Louisa permet à William d’aimer à nouveau et d’être aimé en retour. Seulement les sentiments qu’ils éprouvent l’un pour l’autre seront-ils suffisants pour que William accepte de vivre ? 



Jojo Moyes soulève le débat du droit à la mort. On a beau être respectueux de la vie, religieux et anti-suicide, ce livre génère beaucoup de doutes. Après La vie devant soi, Me before You remet en question – encore une fois - ma position sur l’euthanasie ou le suicide assisté. On a beau critiquer, seul celui qui vit son mal sait ce qu’il ressent. Dans le cas de William j’ai compris à quel point ça pouvait être difficile pour un homme de nature indépendant et ambitieux, d’être prisonnier dans un corps invalide et incapable de faire ses propres choix. Evidemment dans d’autres conditions j’aurais été catégorique dans ma prise de position. Seulement, les histoires ne sont pas les mêmes, et les raisons qui poussent certains à mettre un terme à leur vie doivent être prises en compte. Je n’imagine même pas ce que doit être la souffrance des proches d’une personne qui souffre sans qu’ils puissent l’apaiser. Encore moins combien cela est difficile pour des parents ou un amoureux d’accompagner l’être aimé à Dignitas. Est-ce que j’aurais fait pareil à la place de William ou de ses proches ? Je préfère ne même pas y penser… J’espère sincèrement que vous lirai Me before you et en serez autant ému que moi.

lundi 12 mai 2014

ESSAYONS DE CHANGER CE QUE SIGNIFIE ETRE FEMME...


Alors on ne t’a rien coupé ? Bah tu es chanceuse alors ! Il y a dans le monde plus de 125 millions de femmes et de filles en vie qui n’ont pas eu autant de chance. Bien que ne présentant aucun avantage, l’excision est depuis plusieurs siècles ancrée dans certaines traditions africaines.

Contrairement à ce que certains pourraient penser, l’excision n’est en aucun cas liée à l’islam. Dans aucune sourate il n’est mentionné la nécessité de cette pratique. Aucun hadith n’exhorte les parents à mutiler ainsi leurs filles. Pourtant dans certaines contrées, nos géniteurs croient dur comme fer qu’une femme qui n’est pas excisée "n’est pas propre".

Récemment, je suis entrée dans la chambre de ma colocataire et elle regardait un film. « Desert Flower ». Quelques instants plus tard, je retourne dans ma chambre et elle m’envoie un message, puis un lien sur Facebook. Ma très chère colocataire a été tellement émue par le film qu’elle a fait des recherches et s’est rendue compte qu’il s’agissait d’un scenario basé sur une histoire vraie.

Contrairement à moi, ma colocataire n’a pas du tout la larme facile. Quoi de plus normal donc que ma curiosité soit titillée lorsque celle-ci a les larmes aux yeux devant un film ?

Fleur du désert raconte l’histoire de l’écrivaine, ancienne mannequin et actrice Waris Dirie. Née en 1965 dans la région de Gallacio en Somalie, elle a été pendant plusieurs années ambassadrice de l’ONU chargée des questions de mutilations génitales feminines.

Le film raconte le parcours de Waris, du désert de la Somalie aux grands T du monde entier. Des différentes épreuves qui ont miné sa vie, La Fleur du Désert en est ressortie plus forte. Mais comme le dit l’actrice principale dans le film «Ce qui arrive au dernier d’entre nous à un effet sur nous tous. » Certaines personnes arrivent à surmonter le mal occasionné par les mutilations sexuelles. D’autres non.

L’excision et l’infibulation laissent de graves séquelles. « Le clitoris est retiré, les petites et les grandes lèvres de la vulve sont coupées. Ensuite on recoud la plaie.  A la place des organes génitaux il ne reste qu’une cicatrice. »

On ne parle jamais assez lorsqu’il s’agit de changer les mentalités. Ce n’est pas par méchanceté que certains parents excisent leurs filles. L’ignorance est génitrice de bien des maux. Plutôt que de chercher des responsables à des traditions dont les instaurateurs sont enterrés depuis longtemps, il serait mieux d’en parler autour de nous. C’est grâce au verbe que nous pouvons instruire et ainsi changer ce que signifie être femme.

Pour celles qui n’ont pas vécu cet enfer, il est difficile d’imaginer la douleur aussi bien physique que morale que subissent les jeunes filles et femmes victimes de l’excision. Plutôt que de vous faire un exposé sur le sujet je vous propose de regarder « Desert Flower ».



lundi 2 septembre 2013

CA AURAIT PU ETRE TOI...




J’avais envie de regarder des films pour et sur des adolescents et je suis donc allée sur Youtube où j’en ai trouvé plusieurs. Je ne me souviens plus de ce que j’avais entré dans le champ de recherche mais en voyant Emily Osment comme actrice principale je me suis dit que j’aimerais le film intitulé Cyberbully. Je n’en avais pas le résumé et par conséquent je ne savais pas à quoi m’attendre. Je me disais tout de même qu’il s’agissait sans doute d’une histoire d’ados avec une gentille et une méchante et que comme à l’accoutumée la gentille finirait avec le gentil beau gosse du lycée. Grande fut ma surprise de découvrir un film qui parlait des dangers liés aux réseaux sociaux principalement pour les jeunes. En effet il s’agissait de l’histoire d’une fille qui ayant rencontré  « un gentil garçon » sur le net lui confia certains secrets. A la suite de plusieurs incidents malheureux, cette jeune fille vierge se retrouva affublée des caractéristiques d’une véritable catin. Trahie par ses proches et rejetée par tous elle envisagea le suicide…


Je ne vais pas rentrer dans les détails de ce film mais je dois reconnaitre que par moments je n’ai pu empêcher mes larmes de couler. J’ai la larme facile doivent se dire certains mais la vérité est que j’ai pensé à toutes ces fois ou comme cette fille je me suis exposée sur les réseaux sociaux. J’ai certes eu la chance de rencontrer des personnes merveilleuses sur Facebook et twitter mais  j’aurais aussi bien pu me retrouver à la place d'Emily Osment. Combien de fois a-t-on entendu qu’un tel ou une telle s’est fait assassiner par des personnes qu’ils avaient connues par le biais d’internet ?

On pourrait se dire que cela n’arrive qu’aux autres, que nous sommes trop prudents pour tomber dans des pièges aussi sordides mais croyez-le ou non les victimes précédentes pensaient surement comme nous et nous ne sommes pas plus intelligents qu’elles. Loin de vouloir faire peur ou de dénigrer les amitiés conçues sur les réseaux sociaux je voudrais tout simplement attirer l’attention sur ce phénomène qui prend de plus en plus d’ampleur.

Quelques astuces pour éviter certains drames seraient :

-          S’assurer que nous avons des amis communs dans la réalité avec ces personnes auxquelles nous parlons fréquemment sur le net ;

-          Ne jamais aller seul à la rencontre d’une personne rencontrée sur un réseau social et surtout exiger que le lieu soit public ;

-          Enfin éviter de divulguer des informations trop personnelles a des inconnus car si on ne peut pas faire confiance à des gens que l’on connait dans la réalité c’est encore pire dans le virtuel.


Internet est certes un outil de communication mais nous devons faire attention à ce que nous communiquons et avec qui nous communiquons car derrière un écran d’ordi il peut se trouver un véritable malade mental.