La semaine avait été plutôt harassante mais un tour à la
salle de sport et les deux amies Josiane et Audrey se sentaient mieux. Cela
faisait un bon bout de temps qu’elles avaient abandonné les exercices et
reprendre leurs séances hebdomadaires de sport leur faisait beaucoup de bien.
-
Et si on allait faire une partie de
babyfoot ? Il y a bien longtemps que je t’ai foutu une raclée à ce jeu.
-
Hum Audrey, est ce que tu es capable de
maintenir ton gardien dans les buts avant d’espérer gagner ne serait-ce qu’un
match contre moi ?
-
C’est ce qu’on verra tout à l’heure très chère.
Serviettes au cou elles se dirigèrent vers la salle de jeu
qu’abritait le centre de sport du quartier de Josiane. L’employé de ladite
salle était content de retrouver ces deux femmes car leurs bavardages sur leurs
vies intimes lui permettaient d’oublier la monotonie de son travail. En effet
chaque fois que Josiane et son amie se retrouvaient autour de ce jeu elles
oubliaient qu’il y avait du monde autour et se livraient à de véritables
confessions un tantinet bruyantes sur leurs vies privées respectives.
-
Alors chérie comment va François ton nouvel
amoureux?
-
Oh très bien Josy. Hier il m’a offert une belle
montre sertie de diamants, hum une merveille ma copine. C’est vrai qu’il est
dans un petit club mais il est issu d’une famille tellement aisée que son
salaire de footballeur ne représente que des miettes pour lui.
-
Tu as beaucoup de chance. Toi au moins tu as pêché
un gros et bon poisson. Quant au mien Dieu seul sait ce qu’il me fait subir
dernièrement.
-
Eh ne t’inquiète pas Josy, ils sont tous comme cela
une fois qu’ils ont obtenu ce qu’ils veulent. Regarde toi Josiane, tu es belle,
jeune et surtout indépendante financièrement. Des hommes à la recherche d’une
femme comme toi on les ramasse à la pelle dans Abidjan.
-
Je sais Audrey mais cela n’empêche pas le fait que
je ne veux pas de n’importe quel homme. Rappelle-toi la promesse que nous avons
faite toutes petites.
-
EPOUSER UN FOOTBALLEUR.
-
Tu vois ? Je veux bien perdre Marc mais
aurais-je la chance d’avoir un footballeur encore une fois ?
-
Je vois je vois. Mais tu sais les stars du foot
sont aussi très sollicitées par les jeunes filles de ce pays et même
d’ailleurs. Je rencontre plusieurs difficultés avec François malgré ce qui
parait. Figure toi que dernièrement j’ai défiguré Annie la Barbie du lycée qui
courait après les gars des autres. Elle avait osé se mettre sur mon terrain
mais en tout cas elle saura désormais à qui s’en prendre.
-
Ah bien fait pour elle ! Il y a bien
longtemps que je voulais la corriger depuis l’histoire avec le métisse de
terminale.
-
Ce goujat la ? Il n’en valait pas la peine
de toutes les façons tu valais et continue de valoir mieux que lui.
-
CASSA MOULER ! s’exclama Josiane.
- Ah ! Je suis en train de te parler et puis
tu marques comme ça ? Moi qui voulais te proposer un diner a quatre pour
que François te présente à l’un de ses amis. Ce n’est plus la peine.
-
Ah Audrey toi aussi, ce n’est pas parce que je
te gagne que tu vas gâcher mon bonheur. Pardon programme ça
rapidement parce que j’en ai marre de ce Marc qui cherche à battre le record du
plus grand nombre de slips féminins ôtés.
-
D’accord attends que j’appelle François
d’ailleurs il devait passer me prendre ce sera l’occasion pour vous de faire
connaissance.
-
Hum dans quel club tu as dit qu’il jouait
déjà ? Il faut vraiment que je commence à regarder le foot si je veux
m’attraper un autre de ces sportifs. A part les matchs de FC Vanou le club de
Marc je ne m’intéresse pas tellement aux compétitions.
-
Ah tu devrais hein, le téléphone
sonne…Allo ! Mon Baby-foot préféré je t’attends à la salle de sport, tu
arrives dans combien de temps ?
-
….
-
D’accord à toute l’heure mon amour.
Josiane rangea ses effets et se retourna vers son amie quand
celle-ci raccrocha le téléphone.
-
Ah Audrey tu appelles ton gars Baby-foot comme
moi ?
-
Hum ma chère il aime que je l’appelle comme ça
oh. Tiens le voilà qui arrive il était dans les parages.
Marc François approcha et fut surpris de découvrir Josiane
et Audrey ensemble à la salle de sport. Il ignorait que ses deux conquêtes se
connaissaient et ne pouvait plus rebrousser chemin.
-
Audrey, c’est ton Baby-foot qui est là ?
-
Oui Josiane pourquoi ?
-
Parce qu’aux dernières nouvelles c’est Marc mon
Baby-foot à moi.
Cassa Mouler : Expression ivoirienne pour désigner un superbe but au baby-foot.
Mireille toi tu sais vraiment raconter les choses (( CASSA MOULER ! )) trop forte . Un dialogue sans habillage. Avec une belle leçon à la fin C'est top. je reviens quand pour lire la suite de l'histoire?
RépondreSupprimerJ'ai honte, j'en ai mis du temps a te repondre :( Merci Dassey, malheureusement ou heureusement je prefere que chacun fasse sa suite :)
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