samedi 14 avril 2012

If you are a girl


Ce matin, Alice s’est réveillée de très bonne humeur, elle doit aller assister au mariage de l'une de ses amies du lycée. Après sa douche, elle fait un tour au salon de coiffure mais il y a déjà du monde alors elle doit attendre son tour. Ce salon de coiffure est très petit pour abriter tout le monde et il règne une chaleur épouvantable. Alice va s’asseoir dehors mais le soleil n’est pas la pour faire joli, il fait encore plus chaud à l'extérieur. Après 3 bonnes heures à attendre, la coiffeuse est enfin prête à faire des miracles avec ses cheveux. On commence par les lui défriser, ce qui ne caresse pas du tout son cuir chevelu. Elle supporte la douleur car se dit-elle, « Il faut souffrir pour être belle ». Viens le moment de passer sous le casque pour sécher les cheveux et les assouplir. La chaleur encore une fois fait subir à Alice un véritable martyr. Une heure et trente minutes plus tard, sa coiffure est terminée et elle rentre à la maison pour s'habiller et se rendre à la mairie. 
Alice a déjà choisit ses habits depuis la veille mais elle ne les avait pas essayé. Après s’être habillée, elle ne sent pas l’effet de satisfaction qu’elle espérait. Elle va donc fouiller son placard de fond en comble et après plusieurs essayages trouve la robe parfaite. 

Il est 15h45 et le mariage est à 16h30. Alice s’apprête donc à sortir mais elle ressent une profonde douleur, signalant la présence de certains invités imprévus. Vite il faut trouver une serviette hygiénique avant qu’elle ne se salisse. Aussitôt dit, aussitôt fait, maintenant, il faut trouver des médicaments pour apaiser la douleur. Il n’y a rien dans la boîte à pharmacie. Elle va donc à la pharmacie du quartier en se retenant pour ne pas hurler de douleur. Juste devant la pharmacie elle aperçoit une femme enceinte probablement en travail, se tordant de douleur, en train de monter dans un taxi avec une jeune fille à ses côtés. « Je n’imagine même pas ce qu’elle ressent avec cette grossesse, déjà que moi je ne suis toujours pas habituée à ces douleurs de menstrues », pense Alice. Après avoir eu ses médicaments elle rentre à la maison.

Alice aurait bien voulu dormir mais Inès, ne lui pardonnerait pas d’avoir manqué son mariage. Prenant donc son courage à deux mains, elle va héler un taxi pour se rendre directement au cocktail car le petit repos qu’elle a pris l’a mise en retard de plus d’une heure. Dans le taxi qui la conduit, Alice pousse un gros soupir et se demande comment aurait été cette journée si elle était née garçon.

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