Pour mon premier article de 2015 j’aurais voulu écrire quelque chose de spécial. À la base je voulais traduire cet article mais j’avoue que ce n’est pas toujours évident
de passer de l’anglais au français. Lorsque je suis inspirée à écrire dans une langue,
je peine très souvent pour retranscrire les mêmes idées, sentiments dans l’autre.
Mais je vais essayer et ça commence aujourd’hui avec cet autre article que j’ai
écrit sur Ayelive.
Je vais donc vous parler de ce que j’ai retenu lorsque j’ai lu Aleph de Paulo Coelho. Comme je le
disais à une amie, notre appréciation d’un livre est souvent influencée par ce
que nous traversons dans notre vie lorsque nous le lisons. En effet, ce que
nous avons vécus ou ce par quoi nous passons peut affecter la façon dont nous
lisons, aimons et comprenons un livre. C’est le constat que j’ai effectué
lorsque j’ai relu Aleph de Paulo
Coelho. La première fois, ce roman m’a très vite ennuyé et est alors retourné
rejoindre la pile des livres non-lus sur mon étagère. Bien que je ne le classe toujours
pas parmi mes livres préférés, la deuxième tentative a été la bonne et m’a permise de retenir de
grandes leçons que je voudrais partager avec vous.
1-
Nous sommes ce que nous désirons être.
Pour moi, la meilleure illustration de cette première leçon est la relation
parent-enfant. Certains enfants sont prêts à reporter ou même abandonner leurs rêves
au profit de la carrière professionnelle que leurs parents souhaitent pour eux.
Finalement, bon nombre de personnes finissent par faire un travail qu’ils
détestent et qui les rend malheureux. Ils passent alors leur temps à se
plaindre du choix que leurs parents les auraient « forcés » à faire. Paulo Coelho dit que « Nous ne sommes pas ce que les gens désirent que nous
soyons. Nous sommes ce que nous désirons d’être. Culpabiliser les autres c’est
toujours facile. Vous pouvez passer votre vie à rendre le monde coupable mais
vos succès ou vos échecs sont de votre entière responsabilité. »
2-
Prenez des
risques et faites ce que vous désirez
Il y aura toujours des gens pour médire de vous peu importe ce que vous
faites. Même les grands messagers tels que Muhammad, Jésus et Moise (paix et bénédiction
d’Allah sur eux) n’ont pas fait l’unanimité alors c’est évident que nous ne
pouvons en aucun cas plaire à tout le monde. Étant des êtres humains, nous
serons amenés à échouer dans certaines entreprises. Toutefois, il est important
pour tous, d’appliquer ce conseil de Coelho. « Ne vous laissez pas intimider par l’opinion des autres,
seule la médiocrité est infaillible, alors prenez des risques et faites ce que
vous désirez. Cherchez des personnes qui n’ont pas peur de se tromper et, par conséquent,
commettent des erreurs. C’est pourquoi leur travail n’est pas toujours reconnu.
Mais ce sont des gens de ce genre qui transforment le monde et, après beaucoup
d’erreurs, parviennent à réussir quelque chose qui fera toute la différence dans
leur communauté. »
3-
Visitez
votre âme, au lieu de visiter votre passé
Nous avons parfois cette
mauvaise habitude de nous focaliser sur ce que nous aurions pu ou dû faire pour
changer notre présent. Nous oublions or, devons savoir que le passé est passé et
nous ne pouvons aucunement changer ce qui est arrivé. En fait c’est ce
que je dis souvent lorsque je vois des amis se morfondre pour des mauvaises notes. Le
plus important pour chacun d’entre nous doit être ce que nous pouvons faire
aujourd’hui pour changer notre situation. L’auteur dit que «Il faut un grand
effort pour se libérer de la mémoire mais quand vous y parvenez, vous commencez
à découvrir que vous êtes plus capables que vous ne le pensez. Visitez votre âme,
au lieu de visiter votre passé. »
4-
Vivre c’est
faire des expériences
Dans Aleph - qui est définit par un point où l’univers tout entier est
contenu -, le narrateur a passé de nombreuses années à observer et essayer de
comprendre son environnement; à apprendre des théories sur la vie et la spiritualité.
À un moment de sa vie, il s’est senti frustré, engagé dans une routine qui ne
le menait nulle part. Alors
que le doute commençait à s’installer quant à la voie qu’il suivait, son maitre J. l’a
convaincu d’expérimenter quelque chose de nouveau. Aleph relate le
voyage de Paulo Coelho pour se redécouvrir. Ce
voyage l’a conduit à parcourir 9288 kilomètres à bord du Transsibérien et par
la même occasion à en apprendre plus sur lui-même et les autres. Tout comme moi la première
fois que j’ai lu ce livre, certaines personnes le trouveront surement ennuyeux
ou difficile à lire au début. Mais s’il n’y a qu’une seule chose que nous
devions retenir d'Aleph, ce serait que « Vivre c’est expérimenter et non
penser au sens de la vie. »
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